L'épopée des Routiers du district Cap II

Johnson Samuel Charles

11/20/20242 min lire

Dans l'après-midi du 15 novembre 2024, le ciel du Cap-Haïtien couvert de nuages et que la pluie a commencé à tomber, beaucoup de personnes auraient renoncé. Mais les Routiers du district Cap II ont vu dans ces gouttes un défi à relever, une aventure à vivre, une histoire à écrire. C’est ainsi qu’a débuté le Camp volant, une véritable épopée où les éléments n’ont fait que renforcer la détermination des jeunes marcheurs.

Danse sous la pluie, hymne à la résilience

Le départ a été marqué par des rires et des chants, bien que la pluie se soit rapidement invitée à la fête. Sac au dos, les Routiers ont affronté le sol boueux avec une énergie contagieuse, transformant chaque pas en une célébration de leur esprit indomptable.

Les chants s’élevaient au milieu des averses, portés par des voix unies dans un élan de fraternité. Les pieds glissaient parfois, les vêtements imbibés d'eau et de sueur s’alourdissaient, mais jamais l’enthousiasme ne vacillait. La pluie, loin d’être une adversité, devint une compagne, lavant les doutes, nourrissant l’âme.

Une nuit sous les étoiles voilées

Après des dizaines de kilomètres parcourus, le campement a été installé au bord du chemin, à Quartier-Morin, là où le corps demandait une pause. À même le sol, sous un ciel caché par les nuages, les Routiers ont trouvé refuge dans la simplicité. Rejoins par les scouts de Quartier-Morin, leur force collective a transformé une nuit spartiate en un moment riche de complicité et d’échanges.

Destination de Milot

Le lendemain, à l’aube, alors que la pluie avait laissé place à une accalmie, les jeunes ont repris la route avec la même ferveur. La boue collait aux chaussures, mais leur détermination collait à leur cœur.

Une leçon de vie, une marche vers l’essentiel

Ce camp volant, marqué par des conditions météorologiques défavorables, était bien plus qu’un simple événement, c'était un témoignage de résilience, de solidarité et de joie de vivre. Les Routiers ont prouvé que les difficultés ne sont pas des obstacles, mais des opportunités de grandir et de se surpasser.

Dans chaque pas, chaque chanson et chaque éclat de rire, ils ont écrit une page mémorable de l’histoire de la branche Route du district Cap II. Une page où la pluie devient une bénédiction, où la boue est foulée avec fierté, où chaque kilomètre parcouru est un hommage à leur devise : "Servir". Oui ,toujours servir, même sous la pluie

Ce camp volant, une aventure qui restera gravée dans les mémoires comme une célébration de la vie et de la route, qu’elle soit sous le soleil ou sous la pluie.

Johnson Samuel Charles